La Carotte sauvage en détail

Découvrez la description botanique de la Carotte sauvage, ses composants et son histoire.

Botanique

Nom botanique : Daucus carota
Famille botanique : Apiaceae

Plante herbacée bisannuelle mesurant entre 20 cm et 1 m de hauteur. Elle fait partie des plantes pionnières. On la trouve facilement en bordure de chemin ou dans les friches. Ses tiges sont recouvertes de petits poils raides. Ses fleurs blanches sont réunies en ombelles allant jusqu’à 20 cm de diamètre et bien souvent une unique fleur pourpre se trouve en leur centre, détail qui la rend reconnaissable de sa cousine toxique la Ciguë ainsi que sa tige nue. Ses feuilles forment de longs lobes très dentelés qui dégagent une odeur de carotte caractéristique au froissement. Lorsque les fruits sont mûres, l’ombelle se replie en forme de « nid d’oiseau ». La racine quant à elle, est blanchâtre et charnue à la saveur sucrée.

Les principaux constituants de l’hydrolat de Carotte sauvage sont le linalol à l’action anti-infectieuse, le terpinèn-4-ol et l’α-terpinéol à l’action sédative, le géraniol considéré comme un « cortison-like » et le néral  aux propriétés anti-inflammatoire et calmante.

La CAROTTE SAUVAGE

Histoire

Du grec daukos et daio qui signifient « je transmets la chaleur » en référence à ses propriétés médicinales, à sa capacité à relancer « la chaudière » de l’organisme.

L’ancêtre de la Carotte était considéré à l’époque comme un « piètre légume » réservé aux pauvres, pourtant déjà, les Grecs et les Romains reconnaissaient ses bienfaits thérapeutiques, notamment sur l’acuité visuelle.

Cependant rapidement, elle fut recommandée par l’empereur Charlemagne dans les domaines royaux. À partir de ce moment là, sa domestication se popularisa et après de multiples sélections la première carotte à racine charnue et à la teinte orangée fit son apparition.

En anglais, la fleur de Carotte se nomme « Dentelle de la reine Anne » épouse du roi Jacques I. La légende raconte que pendant qu’elle s’appliquait à confectionner une dentelle de la finesse d’une fleur, elle se piqua le doigt. Son sang fit alors une tache pourpre au centre de la dentelle qui évoqua celle que porte la fleur de Carotte au centre de son ombelle…

La sagesse populaire attribue souvent à la Carotte quelques vertus souvent contestables !
Ça rend « les gens aimables », « les cuisses roses » et donne joli teint aux bébés…
– Michel Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les hydrolats

Utilisation

Traditionnellement, la Carotte sauvage était utilisée en cure de printemps ou dès lors de problèmes de peaux pour ses vertus dépurative du foie, de la vésicule biliaire et des reins. Il était alors recommandé de consommer un bol de soupe de son bouillon ou de sa tisane.

On lui prête également des propriétés amaigrissantes dans le cadre d’une cure.

En médecine ayurvédique, la Carotte sauvage est conseillée aux profils Vata.

Ce que la Carotte sauvage évoque 

La Carotte sauvage s’adresse aux personnes de nature fière à la tendance égocentrique, qui attachent beaucoup d’importance à l’apparence et qui ont un fort besoin de reconnaissance. À celles et ceux que l’incertitude et la dispersion mentale guettent.

Dans le langage des fleurs, la forme repliée de son ombelle rappelant celle d’un nid d’oiseau représente le sanctuaire, un lieu sacré utile pour faire « face aux conflits ».

La Carotte sauvage transmet un sentiment de sécurité aux personnes stressées. Elle combat la susceptibilité et aide à s’affirmer sans adopter une posture défensive.

Pour celleux qui veulent en savoir plus, vous pouvez consulter la page WikiPhyto


Avertissement

Les propriétés, indications et modes d’utilisation indiqués ci dessus, sont tirés d’ouvrages ou de sites Internet de référence en aromathérapie, hydrolathérapie et phytothérapie que nous citons dans nos sources. Ces informations sont données uniquement à titre informatif. Elles ne constituent en aucun cas une information médicale. L’usage dans un but thérapeutique, nécessite la consultation d’un médecin.

Nous rappelons également qu’un soin contenant une préparation de plante ne peut revendiquer les propriétés et les effets de cette dernière.

Sources

Michel Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les huiles essentielles, fondements et aide à la prescription. Édition Sang de la Terre, Paris 978-2-86985-372-0
Michel Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les hydrolats. Édition Sang de la Terre, Paris 978-2-86985-360-7
Xavier Fernandez, Carole André et Alexandre Casale, Hydrolats et eaux florales – Vertus et applications. Édition Vuilbert 2014, Paris 978-2-311-40003-8

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